2002-2006

Arrière plan de l'illustration

Introduction

En janvier 2002, le gouvernement annonce la création d'une nouvelle entité municipale sur la Rive-Sud, regroupant les villes de Boucherville, Longueuil, Saint-Hubert, Saint-Bruno-de-Montarville, Greenfield Park, LeMoyne, Saint-Lambert et Brossard. Avec environ 380000 habitants, cette nouvelle ville prend le nom de Longueuil, devenant ainsi la troisième plus importante au Québec.

Cette décision fait suite à une étude gouvernementale de 2000 qui pointait les inconvénients de la fragmentation municipale, tels que l'absence de vision globale, une concurrence stérile et des disparités fiscales.

Extrait de l'illustration du moment
Longueuil se voit attribuer la responsabilité des réseaux du nouveau territoire et se dote notamment de plans directeurs ainsi que de modèles hydrauliques pour les réseaux d'aqueduc et d'égouts. La gestion de l'usine Le Royer à Saint-Lambert est également confiée à la nouvelle grande ville. Cette fusion implique un vaste travail d'organisation et de coordination pour assurer une gestion efficace des services municipaux.
Plan directeur aqueduc
Dès lors, la ville de Longueuil assume la responsabilité de l'entretien du réseau d'aqueduc, de l'approvisionnement en eau potable pour l'ensemble du territoire, du centre d'épuration et du réseau d'assainissement. La mise en place d'une base de données et de modèles hydrauliques détaillés permettent une vision globale du réseau d'actifs, facilitant les études hydrauliques pour améliorer le fonctionnement du réseau d'eau potable dans son ensemble.
Malgré les débats passionnés suscités par cette fusion, elle a permis une meilleure gestion globale de l'eau dans l'agglomération de Longueuil. La centralisation des services d'alimentation en eau potable et d'assainissement des eaux usées a favorisé une vision d'ensemble des services de l'eau, favorisant une meilleure concertation au sein des villes liées et une meilleure planification des besoins à long terme.

Photos :

2015-2018