1945-1951

Arrière plan de l'illustration
Troisième plan de l'illustration
Second plan de l'illustration
Premier plan de l'illustration

Introduction

Après la Seconde Guerre mondiale, les inégalités entre les municipalités s'intensifient en raison de la croissance rapide de la population et d'un développement urbain inégalement réparti.

À cette époque, la Municipalité de paroisse de Saint-Antoine de Longueuil est confrontée à des défis d'infrastructures et d'hygiène publique. La croissance démographique rapide a dépassé les capacités des infrastructures existantes, entraînant des problèmes de contamination des puits et d'inondations.

Extrait de l'illustration du moment
Avant que les infrastructures ne suivent le rythme de l'expansion démographique, de nombreuses municipalités, telle que la Ville de Jacques-Cartier (nouveau nom d’une partie de l’ancienne municipalité de paroisse de Saint-Antoine depuis 1947), se sont retrouvées dépourvues de services essentiels. La plupart des maisons étaient équipées de bécosses, des latrines extérieures, tandis que l'absence d'égouts adéquats entraînait le déversement des eaux usées dans les ruisseaux environnants, contaminant ainsi les réserves d'eau locales.
Dans les années 1930 et 1940, les problèmes de contamination des puits de surface sont récurrents dans les secteurs qui deviendront les villes de Jacques-Cartier (1947), Mackayville (1947) et Lemoyne (1949). La Municipalité de paroisse de Saint-Antoine a dû adresser à de nombreux propriétaires des avis les incitant à cimenter les parois de leurs puits et à désinfecter l'eau pour prévenir la propagation de maladies et améliorer la qualité de l'eau potable.

« À la demande de l'Unité sanitaire, et en compagnie de monsieur L. Gosselin, inspecteur, j'ai visité le 20 de ce mois, les deux écoles Sacré-Coeur et St-Jean-Vianney, à Jacques-Cartier (...) le fait que des échantillons d'eau se sont révélés mauvais à l'analyse, ont forcé l'Unité sanitaire à interdire aux deux écoles l'usage des sources pour consommation humaine » 

Jean Marier

Ingénieur hygiéniste

 
Les inondations printanières sont une autre préoccupation majeure pour les résidents de la cité de Longueuil, qui redoutent les débordements du fleuve. Ces inondations ont souvent entraîné des dégâts considérables et des problèmes d'hygiène sérieux. Pour faire face à cette menace, un mur protecteur en béton est érigé près du fleuve, entre les rues de Normandie et Victoria (maintenant Jean-Béliveau), entre 1951 et 1952. Cependant, l'achèvement de la route 132 en 1963 rend ce mur obsolète. La mise en place d'infrastructures sera bénéfique pour le bien-être de la population et l'expansion économique de Longueuil, contribuant à atténuer les inégalités entre les municipalités.

En savoir plus sur ce moment

1953-1963